Marketing de guerre: Comment Coca-Cola est devenu un symbole d’espoir?

Marketing de guerre: Comment Coca-Cola est devenu un symbole d’espoir?

Coca-Cola est une marque qui a réussi à se positionner comme un symbole d’espoir et de liberté. Cette entreprise américaine, qui fabrique du soda, a su s’adapter aux besoins de la société et devenir un acteur majeur dans l’effort de guerre de son pays. Mais comment a-t-elle réussi à devenir un symbole d’espoir pour le monde entier ?

Participer à l’effort de guerre

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont connu une pénurie de sucre. Cependant, Coca-Cola, qui nécessite une grande quantité de sucre pour sa fabrication, a réussi à échapper à cette restriction en participant à l’effort de guerre. Le patron de la firme, Robert Woodruff, a décidé que chaque soldat, qu’il soit sur le front ou en arrière, devait avoir accès à une bouteille de Coca-Cola à 5 cents. Pour ce faire, l’entreprise a déployé une logistique exceptionnelle, allant même jusqu’à construire une usine d’embouteillage en Afrique du Nord.
Acheminement du Coca-Cola sur le front
Cette contribution de Coca-Cola à l’effort de guerre a été très appréciée par les Américains, qui ont vu dans cette marque un acteur majeur de la lutte contre l’ennemi. Coca-Cola est alors devenu un symbole de patriotisme pour les Américains, qui ont soutenu la marque en achetant ses produits.

Le goût de la maison

En fournissant l’armée américaine en pleine guerre, Coca-Cola a réussi à se rapprocher encore plus de ses consommateurs. Les campagnes de publicité de l’époque mettaient en avant l’idée que boire une bouteille de Coca-Cola, c’était participer à l’effort de guerre et soutenir le pays dans ce conflit. Le marketing de Coca-Cola a su propager des émotions à travers sa marque et créer un lien unique avec les Américains.
Publicité Coca-cola pendant la seconde guerre mondiale
Pour les soldats sur le front, boire une bouteille de Coca-Cola était quelque chose de réconfortant, qui leur rappelait la maison. Cela a permis à la marque de s’installer durablement dans l’esprit des Américains, qui ne voulaient plus boire que du Coca-Cola pour étancher leur soif.

Coca-Cola, le libérateur

La fin de la Seconde Guerre mondiale a été marquée par la libération de l’Europe par les forces alliées, dont les soldats américains. Pour le monde entier, l’image du soldat américain, sa bouteille de Coca-Cola à la main, est devenue le symbole de l’espoir. Coca-Cola est alors devenu le symbole de l’Amérique et de sa culture.

La marque a commencé à conquérir l’international en propageant le style de vie américain, avec Coca-Cola en tête de gondole. Après la Seconde Guerre mondiale, la culture américaine s’est répandue à travers le monde, avec Coca-Cola en premier plan.

Soldats buvant du Coca-cola durant la seconde guerre mondiale
L’image du soldat américain avec sa bouteille de Coca-Cola est devenue un symbole de l’espoir pour les peuples opprimés. Cela a été particulièrement vrai après la Seconde Guerre mondiale, où les forces américaines sont intervenues dans des pays tels que l’Allemagne, la France, l’Italie et le Japon pour aider à reconstruire ces nations dévastées par la guerre.

Coca-Cola a joué un rôle important dans cette reconstruction en fournissant des boissons fraîches et rafraîchissantes à la population locale. Cela a contribué à créer un sentiment de normalité dans des endroits où la vie avait été bouleversée par la guerre. La bouteille de Coca-Cola est devenue un symbole de la liberté, de l’espoir et du renouveau, et cette image a été renforcée par la publicité et le marketing de la marque.

La publicité de Coca-Cola a également joué un rôle clé dans la création de cette image. Les publicités de l’époque mettaient en scène des soldats américains partageant une bouteille de Coca-Cola avec des citoyens locaux, créant ainsi une image de solidarité et d’amitié entre les peuples. La marque a également utilisé des slogans tels que «Things Go Better with Coke» (Les choses vont mieux avec Coca-Cola) et «It’s the Real Thing» (C’est la vraie chose) pour promouvoir sa boisson et renforcer son image de marque.

La popularité de Coca-Cola a également été renforcée par sa disponibilité. La marque a rapidement mis en place une infrastructure de production et de distribution dans les pays qu’elle a aidés à reconstruire, assurant ainsi une disponibilité constante de ses produits. Cette disponibilité a contribué à renforcer la réputation de Coca-Cola en tant que marque fiable et de confiance, et a permis à la marque de consolider sa position de leader dans l’industrie des boissons non alcoolisées.

Au fil des ans, Coca-Cola est devenu beaucoup plus qu’une simple boisson rafraîchissante. La marque est devenue un symbole de l’Amérique et de la culture américaine, ainsi qu’un symbole de l’espoir et de la liberté pour des millions de personnes à travers le monde. En tant que telle, Coca-Cola a eu un impact considérable sur la culture populaire et sur la façon dont les gens perçoivent l’Amérique et ses valeurs.

Les principales erreurs des nouveaux entrepreneurs qui se lancent

Les principales erreurs des nouveaux entrepreneurs qui se lancent

Vous venez de lancer une activité ou vous souhaitez franchir le pas de l’entreprenariat ? Vous avez raison, rien de plus simple en 2023 ! Facilité de création ça ne veut pas dire réussite facile, et il est facile de faire des erreurs lorsqu’on est nouveau venu dans le monde des affaires.

Pour comprendre ces erreurs je vais me référer à la définition de l’entreprise de Josh Kaufman dans son livre « le Personal MBA » : une entreprise est une organisation qui crée ou distribue de la valeur à des clients qui sont prêts à payer tout en générant des profits. Cette définition met en lumière certaines erreurs courantes comme l’oubli de la création de valeur pour les clients ou la négligence de rentabilité à long terme.

Dans cet article je vais examiner ces erreurs de près et vous donner des conseils pour les éviter et réussir en tant qu’entrepreneur.

Oublier la création de valeur pour ses clients

La plupart du temps lorsqu’on souhaite se lancer c’est parce qu’on veut faire de notre passion, notre hobby notre métier. Est-ce- que notre passion est un business rentable?

« Je suis passionné par les oiseaux, mais je n’aime pas les voir en cage. Je vais créer des cages ouvertes et je proposerai un service de dressage d’oiseaux pour qu’ils reviennent naturellement dans leurs cages. »

Il y a-il un réel besoin? Est-ce que les clients sont prêts à payer pour ce service? Possible que je me trompe, il y a peut être un marché pour ça, mais je pense que dans le contexte actuel de prise de conscience de la condition animale, je ne pense pas.

L’erreur est de se concentrer sur la création du produit ou du service, sur son envie de devenir entrepreneur sans tenir compte des besoins clients: l’entreprise se doit de répondre à un problème. Si elle ne résout aucun problème aucun client n’achètera le produit ou le service.

A long terme cela conduit à un manque d’engagement des clients et des ventes médiocres.

Pour éviter cette erreur il est nécessaire de bien connaître ses clients et leurs besoins pour bien les cibler. Cela peut se faire de différentes manières, comme des enquêtes, des groupes de discussion, des observations de terrain ou des analyses de données. En se basant sur ces informations, il est possible de concevoir des produits ou services qui répondent réellement aux besoins des clients.

« Ils ne comprennent pas le produit ! Ils ne savent pas s’en servir. »

Enfin il est important de prendre les retours clients en considération afin de s’adapter et d’affiner une offre. Ils savent mieux que personne ce dont ils ont besoin.

Négliger la rentabilité à long terme

Une erreur courante chez les débutants est de se concentrer sur les revenus à court terme sans tenir compte de la rentabilité dans le temps.Pour illustrer le propos je vais m’appuyer sur un exemple réel mais commun: le photographe de mariage.

Vous décidez de faire de votre passion de la photo un métier, vous vous lancez en tant que photographe de mariage, quel tarif appliqué? La moyenne des photographes vendent leurs prestations 1500€ le package. Idée de génie pour attirer les clients vous cassez les pris et proposer le package à 500€ (c’est du déjà vu).

Il y a là un problème de positionnement, vous donnez l’image d’une prestation de moins bonne qualité.

Les clients prêts à payer 1500€ ne viendrons pas vers vous, vous attirez les clients qui n’auraient pas dépenser 1500€ donc vous ne prenez pas de clients à vos concurrents. Admettons que ce soit votre stratégie pour un nouveau marché.

La saison des mariages c’est de de mai à septembre ce qui fait environ 20 semaines soit 20 mariages à 1500€, ce qui fait un chiffre d’affaire à l’année de 30 000€ et je n’ai pas déduit les frais et les charges. Pour atteindre le même CA vous devez faire 3 fois plus de mariages !

C’est de la fatigue sur le long terme avec des revenus insuffisants ce qui entraîne le découragement.

La stratégie utile est de se concentré sur la qualité plutôt que sur la quantité, proposer des produits ou des services au prix justes pour qui répondent aux besoins des clients avec des marges bénéficiaires à long terme. Plutôt que de ce concentrer sur des ventes à court terme à faible marge.

Un bon positionnement avec le bon prix c’est s’assurer la bonne rentabilité de l’entreprise pour l’avenir.

En conclusion, devenir entrepreneur est un défi passionnant, mais les erreurs peuvent être coûteuses et ralentir considérablement le développement de votre entreprise. En fin de compte, le succès de votre entreprise dépend de votre capacité à répondre à ces deux questions : Est ce qu’on mon entreprise répond à une problématique? Quel est le bon prix pour mon produit ou mon service pour que mon entreprise soit rentable?

La photographie immobilière

La photographie immobilière

Vous vendez un appartement ou vous louez sur AirBnB, vous êtes un agent immobilier pro ou juste un particulier qui vend son bien, vous êtes obligé de passer par un site d’annonces. Vous n’imaginez pas poster votre annonce sans photo ! 20 secondes c’est le temps que passe l’acquéreur potentiel sur la première photo, et par conséquent c’est le temps ou il prend la décision de cliquer ou non. Et si on continue sur les statistiques on peut ajouter la triplette 60-20-20 : 60% c’est l’intérêt qui est apporté sur le visuel c’est-à-dire les photos, 20% sur la description et 20% sur les informations complémentaires. Les annonces qui comportent des photos de professionnels obtiennent 7 fois plus de clics que pour des photos standards.

salon cosy

Il est donc évident que pour augmenter vos chances de vendre ou louer vos biens vous devez soigner la qualité de vos photos, les petits conseils qui suivent vont dans ce sens.

Le matériel

Vous pouvez très bien prendre de très belles photos avec un smartphone mais évitez les smartphones d’entrée de gamme qui ne pourront pas gérer les faibles luminosités, c’est rare lorsqu’on se retrouve dans une pièce avec une bonne luminosité. Un appareil avec un objectif interchangeable du type reflex ou hybride est conseillé, un objectif grand angle pour pouvoir cadrer la pièce dans son intégralité mais pas d’ultra grand angle car ce sont des objectifs qui déforment les perspectives.

le matériel

Un trépied pour effectuer des poses plus longues que la normale et éviter les flous de bougé. Pour avoir une bonne exposition en photo dans des conditions de lumière difficiles l’appareil se règle sur une vitesse d’obturation plus longue et du coup difficile de ne pas bouger lorsqu’on déclenche la photo et il n’y a rien de pire que d’avoir des éléments flous sur une photo d’annonce immobilière.

Et pour finir un flash, sur l’appareil ou en déporté afin d’éviter l’effet ombre chinoise, lorsqu’une fenêtre se trouve dans le cadre on se retrouve en contre-jour. Un petit coup de flash permet d’éclairer le premier plan.

Le storytelling

C’est une notion subjective, il est nécessaire de se mettre à la place du client et de se projeter dans la pièce. Le but est de mettre en valeur les éléments de la pièce par exemple si un salon possède une cheminée il faut allumer un feu pour que le client s’imagine sur le canapé avec sa famille autour de la chaleur du foyer, si c’est une salle à manger la table doit être dressée comme si on allait passer à table, si dans le jardin il y a une piscine elle doit être débâchée, un transat au bord et la pelouse tondue comme pour montrer qu’il y a de la vie dans cette maison.

storytelling

Chaque détail compte, tous les éléments négatifs doivent disparaître. Une pièce trop encombrée démontre un manque de place, éviter les objets qui trainent, les vêtements sur le canapé ou la vaisselle dans l’évier. De même une pièce vide ne rend pas compte de la surface, un canapé ou une table crée une échelle d’espace pour mieux visualiser les mètres carrés.

La luminosité

La lumière est votre meilleure amie, une pièce trop sombre donne un sentiment de renfermé et réduit l’espace. Pour éviter cela essayez de shooter un jour de grand soleil, ouvrez les volets et les rideaux. Vous pouvez allumer les lampes pour donner un côté plus chaleureux. Faites attention au contre-jour et utilisez un flash si nécessaire.

luminosité

Pour éclaircir une pièce vous pouvez habillez les lits et canapés de linge blanc et si un mur est sombre y accrocher un cadre ou un miroir.

La composition

La manière dont vous cadrez la photo peut faire changer ce que vous souhaitiez mettre en avant. Photographiez la pièce sous différents angles, une bonne photo n’améliore pas la réalité, elle la met en valeur, elle met l’accent sur les éléments qui sont importants tels que l’agencement, l’exposition ou la surface.

Evitez de photographier en plongée ou en contre-plongée, cela déforme les perspectives. Shootez à hauteur d’homme et utilisez les lignes des meubles pour renforcer la sensation de profondeur ce qui agrandi une pièce.

composition

La retouche

J’entends déjà les anti-retouches s’affolés « c’est de la triche, de la publicité mensongère… », bien sur que non le but n’est pas de transformer un cabanon en château. La retouche est nécessaire pour affiner les photos, déboucher les ombres, éclaircir certaines parties, ajuster la balance des blancs lorsque la lumière est influencée par un mur rouge, vert ou jaune.

Pour conclure la photographie immobilière n’est pas à prendre à la légère, ça nécessite un investissement personnel et des compétences. Si vous souhaitez vous y coller vous pouvez encore faire appel à un photographe professionnel, c’est un petit investissement qui vous permettra de mettre toutes les chances de votre côté pour vendre ou louer votre bien. Le retour sur investissement est colossal.

Vendez-moi ce stylo

Vendez-moi ce stylo

Comment appliquer une technique marketing qui est le storytelling lors d’un entretien d’embauche.
« Vendez-moi ce stylo » était une question récurrente qui était posée par les recruteurs lors d’entretiens d’embauche et pour ceux qui ont reconnu la référence c’est une scène culte du film le Loup de Wall Street avec Leonardo Di Caprio. Depuis la sortie du film en 2013 cette phrase est moins à la mode lors de recrutements.

Bien sur je n’ai pas échappé à cette tradition et je vais vous raconter mon expérience. Il y a plusieurs années j’étais à la recherche d’un poste de commercial ou de vendeur et je me retrouve dans un bureau d’un magasin qui vend des cuisines, devant deux recruteurs pour un entretien afin d’être vendeur de cuisines. Un des recruteurs prend un stylo bille et me le tend :
– « Vendez-moi ce stylo »
Dans le film, Di Caprio demande à John Berthal et celui-ci lui réclame un autographe mais comme il n’a pas de stylo il lui en vend un. Ils expliquent mutuellement qu’il a créé la demande. Mon entretien s’est déroulé avant la sortie du film mais j’avais quelques notions de techniques de ventes et je connaissais l’astuce. Beaucoup de candidats auraient pris le stylo et auraient vantés ces caractéristiques : la couleur, la forme, la taille de la bille… Evidement ce n’est pas ce que les recruteurs veulent entendre, la méthode du film est celle qu’ils souhaitent. Les caractéristiques ne sont que des attributs du produit mais cela ne créé pas le besoin, il est nécessaire d’établir le lien entre besoin et usage. Je dois écrire quelque chose donc j’ai besoin d’un stylo.

Comme j’avais bien préparé mon entretien et que je m’étais informé sur le marketing, j’ai saisi le fameux stylo et j’ai commencé mon argumentaire de vente :
– « Pouvez-vous m’écrire votre adresse email ?
– Je n’ai pas de stylo…
– Je pourrai vous vendre celui-ci… mais au final n’importe quel stylo pourrait combler votre besoin, du Bic à 20 centimes comme le Mont-Blanc à 200 euros. Pour préparer l’entretien je me suis renseigné sur votre entreprise, vous vendez des cuisines à plus de 50 milles euros donc vous recherchez plus un vendeur de Mont-Blanc que de Bic. »
Je sors de mon sac un stylo à plume noir, simple, sobre et fin.
– « Je vais plutôt vous vendre ce stylo ! Est-ce-que vous êtes marié, Monsieur ?
– Je me marie dans quelques mois mais quel est le rapport ?
– Avec quel stylo vous signerez votre registre de mariage ? Quelques mois ou quelques années plus tard avec quel stylo signerez-vous l’acte de naissance de vos enfants, votre prochaine promotion, le chèque pour l’achat de votre future voiture, le compromis de vente de votre prochaine maison ? Ce stylo sera présent pour chacun des évènements majeurs de votre vie. Il sera le témoin de votre réussite. Il sera votre porte bonheur. Et dans de nombreuses années, lorsque votre fils ou votre fille passera son BAC, vous lui transmettrez ce stylo en lui rappelant à quel point il est important pour vous et qu’avec lui il ne pourra que réussir. Et à son tour ce stylo signera toutes les étapes de sa vie et à chaque fois qu’il sortira ce stylo il ou elle aura une pensée tendre et émue pour son papa. »
Un petit silence un peu gênant s’est installé.
– « Je vous achète le stylo.
– Je ne vous ai pas dit le prix.
Peu importe le prix je vous le prends. »

En marketing ce procédé s’appelle le Storytelling, littéralement le fait de raconter une histoire. Pourquoi raconter une histoire pour vendre un stylo ? Ici le stylo n’est pas le sujet. Le but est de faire rêver le client en lui narrant ce que pourrai ressembler sa vie, le stylo n’est qu’un personnage secondaire. On sort du couple besoin/usage pour aller vers désir/plaisir, le client ne souhaite pas un stylo pour écrire son email mais il désir cette vie. On augmente le processus d’identification du client et on instaure une relation émotionnelle entre le client et le produit ou plutôt une marque. On induit discrètement les valeurs de la marque comme la longévité, la transmission et l’héritage. Le client se sentira comme un chevalier des temps modernes qui après une vie de bataille avec honneur et bravoure transmettrait son épée à son héritier.

Pour conclure je vous dirais que l’entreprise de cuisine m’a bien proposé le poste mais que j’ai refusé pour un autre job que je trouvais plus intéressant.

Faut-il encore communiquer sur Facebook en 2020 ?

Faut-il encore communiquer sur Facebook en 2020 ?

Le titre apparaît un « poil » provocateur pour un premier article de blog, certains diront que c’est un titre « putaclic ». J’avoue que ça l’est un petit peu mais la question se pose vraiment, surtout si dans votre entourage vous avez des personnes de moins de 30 ans, en effet pour communiquer avec eux le réseau social de Mark Zuckerberg n’est plus la priorité. Les « Djeuns » (je me sens tellement vieux en disant ça) lui préfèreront Snapchat, Instagram, Whatsapp ou bien Messenger. Quand on leur pose la question pourquoi ils n’utilisent plus Facebook, les réponses varient de « mes potes sont sur Insta » à « ma mère est sur Facebook je ne veux pas qu’elle voit ce que je post »..

L’idée de cet article m’est venu après avoir visionné sur Youtube le sketch de Cyprien « le CLASH des applications »..

Dans ce court métrage Cyprien doit libérer de l’espace dans son téléphone et commence une petite guerre entre les applications pour savoir laquelle devrait être supprimée. L’appli Facebook n’est pas loin d’être effacée.

Une autre raison pour laquelle on serait tenté de laisser tomber Facebook est la férocité de l’algorithme du media social. Lorsqu’on est administrateur d’une page Facebook, qu’on a réussi à obtenir une petite communauté, on passe beaucoup de temps à soigner le contenu que l’on post, on fait de belles photos, on écrit des articles pertinents et on se rend compte finalement qu’une infime partie de notre audience est touchée par nos publications. C’est cruel et décourageant.

Si on regarde le modèle économique de Facebook c’est logique, le but est de pousser les entrepreneurs qui souhaitent gagner en visibilité à utiliser des campagnes Facebook ADS ciblées. Il suffit de quelques dizaines d’euros pour booster une publication et augmenter son « REACH » (la portée) mais lorsque l’on souhaite avoir un rythme de publication élevé cela devient très onéreux.

Alors pourquoi gaspiller autant de temps et d’argent ? La réponse commence par des chiffres, 33 millions d’utilisateurs en France, 6h45 en moyenne que chaque utilisateur passe par mois sur Facebook et 10,4% est le taux de conversion du trafic vers les sites. Même si le réseau social est ancien, il ne perd pas d’utilisateur, malgré que les plus jeunes ne s’inscrivent pas préférant comme énoncé plus haut d’autres réseaux, les plus anciens qui se familiarisent de plus en plus avec la technologie arrivent sur Facebook. On a un media social qui stagne ou la moyenne d’âge est de plus en plus élevée.

Pour répondre à la question posée dans le titre, cela va dépendre de votre cible en terme marketing. Si vous vendez des produits destinés à la jeunesse alors Facebook n’est pas à prioriser pour votre communication mais si au contraire vous souhaitez toucher un public plus large et un peu plus âgé alors Facebook reste un indispensable. Et pour augmenter votre REACH il est nécessaire d’impliquer votre communauté dans vos publications en les incitants à liker, commenter et partager, c’est comme cela que vous allez gagner en influence.